Sur la façade Normandie et Hauts-de-France
Divers partenariats ont été noués avec l’IUT Grand Ouest Normandie / Pôle Universitaire d’Alençon et le collège Louise Michel d’Alençon dans le cadre du dispositif « Les cordées de la réussite », l’association « SOS LAISSE DE MER », les Papillons Blancs et Res Publica porteur en France du projet européen Phoenix. Dans ce cadre, un groupe d’inclusion paritaire composé de 25 personnes, bénéficiaires, bénévoles ou usagères de 6 structures (majoritairement des centres sociaux) sur 3 régions (Normandie, Hauts-de-France et Île-de-France) a également été mis en place. En plus d’avoir participé à différentes modalités du débat, les participant.e.s se sont réuni.e.s lors de 3 journées pour des temps de formation, de co-construction et de débat. Ce travail a abouti à l’organisation par les structures impliquées de 6 événements consacrés au débat public ayant réuni, chacun, entre 25 et 100 personnes.
Sur la façade Bretagne et Pays de la Loire, un partenariat avec l'association « Les Petits Débrouillards » a permis de réaliser des interventions pédagogiques, notamment au sein d’établissements en quartiers prioritaires de la ville.
Sur cette façade, les équipes du débat ont également organisé une rencontre publique accessible aux publics sourds et malentendants, traduite en direct en langue des signes française (LSF), elle a aussi bénéficié d’une transcription audiovisuelle par vélotypie et de la mise à disposition d’une boucle magnétique pour les personnes appareillées. Découvrez ou redécouvrez cet évènement en cliquant ici.
Sur la façade Nouvelle-Aquitaine, la volonté d’inclure les publics « éloignés de la décision publique » s’est traduite par des prises de contacts avec divers établissements tels que les administrations hospitalières et pénitentiaires, les réseaux de centres sociaux, maisons d'accueil spécialisés, etc.
Des interventions auprès de deux missions locales et un relais de l’intégralité des outils numériques du débat par l’Institut National des Jeunes Sourds ont ainsi permis à des jeunes en difficulté de participer au débat.
Sur la façade Méditerranée, l’équipe du débat a engagé des partenariats avec différentes structures : logement social, maisons de quartiers, missions locales et centres sociaux. L’association « Les Petits Débrouillards » a également été mobilisée sur le territoire et s’est rendue à la rencontre des publics pour recueillir leurs contributions.
D’autre part, les équipes d’animations ont initié des rencontres au sein d’espaces souvent peu familiers de ce type de dispositif : une aire d’accueil de gens du voyage, un centre pénitentiaire, une maison pour les séniors et des quartiers prioritaires de deux villes.
Au total, 22 évènements dédiés se sont tenus et 500 personnes usuellement éloignées des processus participatifs ont été associées au débat sur cette façade maritime.
La participation des « publics éloignés » : de nombreux enseignements
L’attention portée par l’équipe du débat à l’inclusion a joué un rôle clé pour toucher des publics dont l'accès aux dispositifs participatifs est souvent difficile. Leur participation a permis d'apporter de nouveaux points de vue sur les enjeux du débat ainsi que des enseignements sur l’accessibilité de l’information. Pour faciliter leur participation, des méthodes et outils innovants et adaptés ont été déployés par l'équipe du débat tels que le recours au photolangage, à la médiation scientifique, ou encore à des formats et des outils d’animation plus vivants et moins formels.
La grande diversité d’innovations méthodologiques et les nombreux partenariats engagés constituent un nouveau socle qui vient enrichir l’expérience de la CNDP en la matière.
- Publié le 12/07/2024
- Date de dernière mise à jour : 12/07/2024
