Il ressort de cette synthèse que les scientifiques ont cherché à caractériser les incidences potentielles de ces installations solaires sur les milieux naturels, en tenant compte de l’ensemble des composantes physiques, biogéochimiques ou biologiques des écosystèmes concernés. Ces incidences ont été analysées sur le plan qualitatif (ex. : types de paramètres ou de cortèges d’espèces modifiés – ou non) ou quantitatif (intensité ou ampleur des modifications constatées). Nombre des hypothèses testées à l’international et présentées dans cette synthèse nécessitent d’être consolidées, complétées ou adaptées à l’aune du contexte français. Et les résultats obtenus doivent être systématiquement re-contextualisés au cas par cas, au regard de la nature des milieux naturels concernés et des modalités de conception de chaque parc.
Cette connaissance scientifique révèle toutefois certaines tendances qui permettent, à ce stade et au regard des réglementations environnementales françaises, d’établir une première liste de points de vigilance visant à atténuer les risques d’incidences de ces installations solaires sur la biodiversité, et à respecter l’objectif d’absence de perte nette voire de gain de biodiversité inscrit à l’article L. 110-1 du code de l’environnement. Ces points de vigilance concernent les modalités de conception, de réalisation et d’exploitation de ces installations, la variété des dispositifs technologiques et des mesures possibles devant être considérées dans une logique systématique de moindre impact.
- Publié le 31/01/2022
- Date de dernière mise à jour : 31/01/2022
