Visite du parc photovoltaïque de Engie Green à Salaunes
9h - 11h
Centrale photovoltaïque de Salaunes 33160 Salaunes
Le parc photovoltaïque de Salaunes s’étend sur 160 hectares (ha) dont 136 ha de surface équipée. Le projet « Horizeo » représenterait 6,6 fois la surface équipée. Sur ces 136 ha, on compte un peu plus de 280 000 panneaux qui fournissent 73,2 MWc de puissance installée et 93 GWh en termes de production annuelle. Cette production permet de fournir environ 65 000 personnes en électricité.
Les panneaux composants le parc photovoltaïque de Salaunes sont orientés plein sud suivant une pente de 23 degrés. Ils sont rassemblés en « tables » et sont branchés en série afin de produire un courant continu basse tension de 800 volts. Les panneaux sont d’abord raccordés à des boîtes de jonction. Lesquelles, transmettent ensuite le courant produit à des onduleurs qui accumulent le courant continu et le transforment en courant alternatif. Enfin, le courant passe des onduleurs au transformateur qui va le convertir en courant Haute Tension A (HTA) pour le transmettre sur le réseau national d’électricité.
A l’origine, l’aire d’étude s’étendait sur 700 ha, ce sont finalement 160 ha qui ont été retenus pour l’installation photovoltaïque en privilégiant les secteurs à « enjeux faibles ». La construction du parc a débuté en 2016 et il a pu être mis en service à l’été 2017. Pour bénéficier des tarifs de rachat de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Salaunes a été conçu comme 8 parcs photovoltaïques de 12 MW avec 8 postes de raccordement différents. Chacun des 8 parcs est exploité par Engie Green (tout comme 42 autres parcs dans toute la Nouvelle Aquitaine) mais Engie Green n’est pas nécessairement propriétaire de tous (consortium avec des entreprises allemandes, irlandaises…).
Selon les données communiquées par l’exploitant, la faune recensée sur le parc est proche de celle présente habituellement dans les Landes sylvicoles : des amphibiens dans les fossés, la Fauvette Pitchou ou encore le Fadet des Laîches. Le parc a été structuré sur la base des puits et des fossés qui pré-existaient. Plusieurs types de gibiers sont régulièrement aperçus autour du parc comme les chevreuils et les sangliers.
La fauche pratiquée sur le site est une fauche dite « tardive » limitée à 20 cm. L’exploitant respecte une bande de 50m de débroussaillement obligatoire autour du parc. L’exploitant du parc a indiqué qu’il n’utilisait pas de produits phytosanitaires sur le site. Les précautions incendie ont été établies en collaboration avec le SDIS. Il a notamment été mis en place une bâche et un accès extérieur à une réserve d’eau (forage DFCI).
Une quinzaine de personnes se sont rendues à cette visite. Des questions générales sur le fonctionnement des installations photovoltaïques ont pu être posées tout comme des questions plus pointues concernant les études environnementales et la sécurité du parc face au risque incendie. Ainsi, parmi les questions, nous pouvons citer :
- L’origine des panneaux photovoltaïque du site. Les équipes d’Engie ont indiqué que les panneaux avaient été produits en Chine.
- Les différentes installations qui forment le parc photovoltaïque (notamment l’onduleur) et leurs origines.
- Les défaillances possibles des panneaux photovoltaïques (point chaud par exemple).
- La fréquence des visites, des contrôles et des opérations de maintenance des panneaux et du parc.
- La production et sa stabilité.
- Publié le 15/09/2021
- Date de dernière mise à jour : 03/11/2021