Initiative partenariale avec l'IUT Bordeaux Montaigne

Jeudi 9 décembre, une initiative partenariale était organisée avec l’IUT Bordeaux Montaigne.

L’IUT Bordeaux Montaigne est un partenaire actif de la Commission Particulière du Débat Public. Les étudiant.e.s de première année « Villes et territoires durables » ont été sollicité.e.s depuis le mois de septembre et ont contribué au débat :

• Lors d’une première séance d’introduction en octobre
• Au cours de plusieurs points de contact, durant lesquels quatre étudiant.e.s étaient chaque fois mobilisé.e.s pour renforcer le travail de prise de contact et d’avis conduit par la CPDP dans l’espace public,
• A la réunion publique de Pessac.

Les étudiant.e.s ont également pris en charge l’organisation de ce débat le jeudi 9 décembre à la bibliothèque de l’IUT Bordeaux Montaigne et mobilisé leurs collègues des autres formations, grâce notamment à des affiches générales et thématiques dans lesquelles ils se sont réapproprié les grands enjeux du projet « Horizeo ».

Le débat a débuté à 12h30, avec une cinquantaine d’étudiant.e.s, et quelques enseignant.e.s. D’autres étudiant.e.s attablés à la bibliothèque ont suivi également les échanges à distance, sans pour autant participer directement.

Une rapide présentation du projet a été faite afin que l’ensemble de l’assemblée puisse avoir une idée générale du projet, puis il a été proposé aux participant.e.s de se répartir dans l’espace : à gauche, au centre, à droite pour signifier leur adhésion / rejet / neutralité. Les positions en début de réunion étaient les suivantes :

• 18 neutres ou avec une connaissance insuffisante du projet pour se positionner
• 3 contre
• 30 pour le projet.

Le projet « Horizeo » a ensuite été présenté plus en détail et de nombreux échanges ont ponctué la présentation notamment sur les enjeux de la transition énergétique et le bilan carbone du projet.

Après ce temps de nature plus didactique, les grands enjeux du projet ont été abordés.

Le sujet qui a semblé prendre une part importante dans le questionnement des étudiant.e.s portait sur la notion de sobriété : notre société doit-elle s’inscrire dans une continuité visant la croissance (de la consommation et de ses impacts sur l’environnement) ? L’assemblée a exprimé un sentiment d’urgence face aux changements climatiques et la mise en danger des populations qu’ils provoqueraient.

Plusieurs étudiant.e.s ont témoigné de changements pratiques personnelles : l’attention au tri, à l’alimentation, aux usages de transport, etc.

A l’issue du débat, le même exercice de positionnement dans l’espace a été réalisé, les résultats étaient sensiblement identiques.