Rencontre de proximité

Première rencontre de proximité du débat, la réunion publique organisée le 9 mai à Choisy-Roi a suscité l’intérêt de près de 80 participants. Venus nombreux, les participants ont pu poser leurs questions au SEDIF et travailler en sous-groupes sur les attentes, préoccupations, recommandations qu’ils souhaitaient exprimer par rapport au projet. Ils ont pu s’exprimer également sur sa gouvernance, les travaux prévus dans les usines et par RTE, sur l’environnement, l’augmentation du prix de l’eau et les bénéfices du projet.

18h30 - 21h00

Salle Le Royal 13 avenue Anatole France 94600 Choisy-le-Roi

En bref

Après une présentation du projet porté par le SEDIF, une session de questions/réponses a permis à la salle de demander des explications sur la possibilité qu’offrait la filière membranaire de supprimer le chlore du procédé de traitement de l’eau. Des élus présents dans la salle ou représentés ont souhaité savoir si le SEDIF envisageait réellement de renoncer au projet si les conclusions du débat public le préconisaient, posaient la question de l’égalité de traitement entre les citoyens et s’inquiétaient de voir une nouvelle technologie « s’imposer ».

Les préoccupations liées aux travaux prévus si le projet venait à se concrétiser étaient davantage exprimées par les Choisyens présents dans la salle. Ces derniers estiment en effet que la ville engage déjà beaucoup de travaux et souhaitent savoir comment les nuisances vont être prises en compte et si un moyen de transport pour l’acheminement des matériaux autre que routier a été envisagé.

Parmi les questions posées, certains participants souhaitent connaître l’empreinte carbone du projet, d’autres le montant qu’alloue le SEDIF aux actions de prévention et quelques-uns se demandent quelles sont réellement les économies d’énergie proposées par le projet pour les usagers.

Si quelques personnes se demandent comment la sécheresse altère la qualité de l’eau brute, d’autres souhaitent savoir si le SEDIF devient pollueur quand il rejette du concentrât dans le milieu naturel. Des craintes quant à la sécurité d’approvisionnement des membranes ont aussi été ;exprimées par une personne qui, citant l'exemple de l'usine de Méry-sur-Oise, redoute que le projet fasse face dans le futur à un arrêt du constructeur des membranes choisies.

La réunion s'est poursuivie par une séance de travail en sous-groupes.
Sept tables composées d'habitants de Choisy-le-Roi et des communes alentour (Saint-Maur-des-Fossés, Clamart, Villeneuve-le-Roi, Champlan, Vitry-sur-Seine, Orly, Epinay-sous-Sénart, etc.), mais aussi de riverains de l'usine du SEDIF et de représentants associatifs ont été organisées.
Sur chaque table, une brève synthèse des résultats de "l'atelier Environnement "qui s'est tenu le 4 mai en ligne était disposée ainsi que des fiches sur l'eau et sa potabilisation. La discussion a été structurée à partir d'un canevas que les citoyens étaient invités à remplir pour exprimer leur souhait d'implication dans le projet, leurs craintes, attentes et suggestions par rapport à l’augmentation prévue du prix de l’eau, mais aussi par rapport aux travaux de l’usine et de RTE. Les participants pouvaient également formuler leurs questions sur les bénéfices du projet et sur son impact environnemental.



Les discussions ont porté sur la nécessité d'élargir, au-delà de la zone du SEDIF, la possibilité pour d’autres citoyens de s'impliquer dans le projet ; les participants ont souligné l'importance d'ouvrir d'abord un dialogue global sur la question de l’« eau potable » avant de réfléchir à la technologie membranaire dont le rejet des concentrâts est vu comme le principal problème. Des questions sur la possibilité d’obtenir réellement une eau potable sans chlore, sur l'impact sonore du projet et sur les études menées pour comparer les technologies ou s'assurer de la nécessité de faire le projet ont aussi été soulevées.

Certains s’étonnent que la question de l'eau comme un bien commun n'ait pas été abordée dans la présentation du SEDIF, d’autres constatent que les aspects positifs du projet reposent essentiellement sur un changement de comportement des consommateurs qui reste incertain et expriment ainsi des doutes par rapport aux bénéfices économiques présentés.

L'importance d'agir en amont, en protégeant la ressource en eau, a été soulignée par les participants qui ont aussi fait remonter des préoccupations concernant les travaux envisagés par RTE comme l'artificialisation des sols, l'impact du chantier sur la circulation, la dégradation du pont Rendu, le croisement de la N7, la traversée des chemins de fer et des lignes des trams (T9, T7 et TVM). Les Choisyens s'inquiètent aussi de la durée des travaux qui s'ajoutent à d'autres travaux déjà en cours ou prévus dans la commune et de la zone végétalisée "avec des arbres remarquables" située près de l'usine.

Ils aimeraient ainsi savoir s’il est possible d’utiliser, pour le tracé de la ligne électrique, des réseaux RTE abandonnés et ont formulé deux demandes spécifiques : que les trajets liés aux travaux se fassent par le pont des Mariniers et qu'un interlocuteur de référence soit identifié pour que les citoyens puissent être constamment informés et impliqués.

Vous retrouverez très bientôt ici un compte-rendu détaillé de cette première rencontre de proximité.

Les comptes-rendus

Les présentations des intervenant.e.s

Le débrief en vidéo

Travaux en sous-groupes

  • Publié le 18/04/2023
  • Date de dernière mise à jour : 31/08/2023